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DE PLUS EN PLUS D’IMMIGRANTS DANS BROMEMISSISQUOI

ISABEL AUTHIER isabel.authier@lavoixdelest.ca

Le territoire de Brome Missisquoi attire de plus en plus de personnes immigrantes en provenance des quatre coins du monde.

Selon Statistique Canada, 520 individus s’étaient établis dans la région entre 2011 et 2021, alors que les données de l’Institut de la statistique du Québec révèlent que seulement en 2021 et 2022, déjà 106 personnes y avaient fait leur nid.

«On peut se fier sur ces chiffres, et aussi sur ce qu’on observe sur le terrain au SERY Brome-Missisquoi», affirme Tania Szymanski, coordonnatrice au développement des communautés et de l’immigration à la MRC de Brome-Missisquoi. Depuis l’instauration du bureau satellite de SERY à Cowansville en 2018, près de 200 personnes immigrantes y ont été accompagnées. Sans compter les 67 enfants et les huit conjoints liés à ces gens. Il faut savoir que ce ne sont pas tous les immigrants qui font systématiquement appel à l’organisme.

Le portrait révèle qu’une partie importante des nouveaux arrivants est originaire de l’Europe et de l’Amérique latine, suivie de personnes issues de l’Afrique et de l’Asie. Seule l’Océanie n’est pas représentée dans Brome-Missisquoi. La plupart de ces personnes arrivent au pays en famille.

La pénurie de main-d’oeuvre explique principalement cette hausse d’immigration. «De plus en plus d’entreprises, comme Kdc/One, Gelpac, Bonduelle, Rotoplast, des fermes et des résidences pour aînés, recrutent à l’international. Beaucoup de gens y travaillent avec un permis fermé renouvelable. Pour eux, c’est comme une porte d’entrée au pays, pour ensuite faire une demande de résidence permanente.»

«Oui, l’augmentation est en lien avec la pénurie de maind’oeuvre, mais ces personnes ne font pas que venir travailler chez nous, elles enrichissent aussi la communauté dans son sens large», insiste toutefois la coordonnatrice, en vantant les mérites du programme de jumelage du Sac à mots pour faciliter leur intégration.

Mme Szymanski indique que Brome-Missisquoi, contrairement à Granby par exemple, n’est pas reconnue comme terre d’accueil pour les réfugiés sélectionnés et parrainés par l’État. La région reçoit toutefois des demandeurs d’asile qui entrent au pays en souhaitant obtenir le statut de réfugiés.

LA VOIX DE BROME-MISSISQUOI

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2023-05-27T07:00:00.0000000Z

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

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