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LES BELLES PRISES DE L’AVALANCHE

Lars Eller est un attaquant de soutien fiable, capable d’évoluer dans un trio offensif en cas de besoin. Il peut jouer au centre comme à l’aile gauche. — LA PRESSE CANADIENNE, FRANK GUNN SYLVAIN ST-LAURENT sstlaurent@ledroit.com

Lars Eller a enfin marqué son premier but avec l’Avalanche du Colorado.

On peut dire qu’il a été chanceux. Il a profité d’un moment de confusion dans le territoire des Sénateurs d’Ottawa, jeudi. Le gardien Mads Søgaard avait libéré la rondelle, convaincu qu’il y avait eu dégagement refusé.

L’arbitre n’a jamais sifflé. Le jeu continuait. Eller a donc reçu un cadeau.

On peut dire qu’il a été chanceux. L’entraîneur-chef de l’Avalanche, Jared Bednar, préfère dire qu’il a été rusé.

«Tout le monde a cessé de jouer pendant une seconde. Tout le monde, sauf Lars», a-t-il noté, après le match.

«Lars est un joueur très intelligent, vous savez. Il n’a jamais cessé de jouer. Il restait dans les parages, à l’affût. Quand il a vu la rondelle, il en a profité. Lars est un vétéran très rusé. Ça paraît souvent», a-t-il ajouté.

Bednar, ici, lance indirectement des fleurs à ses patrons.

À Denver, le duo formé de Joe Sakic et Chris MacFarland a fait du très bon travail. Les deux hommes ont construit une équipe championne, après tout.

Ils aimeraient bien imiter le Lightning de Tampa Bay en remportant la coupe pour une deuxième année consécutive. Ils cherchaient donc à obtenir un peu de renfort à l’approche de la date limite des transactions.

Or, à l’instar de plusieurs équipes de pointe, l’Avalanche ne disposait pas d’une très grande marge de manoeuvre sous le plafond salarial.

Avec son salaire de 2,415 millions $US, Eller était une belle aubaine.

Attaquant de soutien fiable, il est capable d’évoluer dans un trio offensif en cas de besoin. Il peut jouer au centre comme à l’aile gauche.

En plus, il possède déjà une bague de la coupe!

«Le rythme de jeu de l’Avalanche est assez élevé, constate le Danois. Les présences sur la patinoire sont courtes, ici. Les joueurs font circuler la rondelle très rapidement. Notre style de jeu passe d’abord par l’attaque, mais notre équipe peut aussi très bien se débrouiller quand les matches sont plus serrés. Nous l’avons d’ailleurs démontré, l’autre jour, lors de notre visite à Toronto. Nous pouvons gagner des matchs en jouant de différentes façons. C’est une grosse force, selon moi.»

L’Avalanche a eu de sérieux problèmes en début de saison. Le lendemain de veille a été pénible. Plusieurs joueurs ont eu des problèmes de santé. Le capitaine Gabriel Landeskog tarde toujours à se relever. Il n’a pas encore disputé son premier match de la saison.

À défaut de dominer, comme l’an dernier, le club de Bednar parvient à se maintenir dans la course aux séries. C’est déjà très bien.

«Quand des gars tombent au combat, d’autres doivent se lever. Ces joueurs doivent combler le vide. C’est ce qui s’est produit, ici. Nous avons continué à gagner des matches. La profondeur, c’est une autre très belle force de notre organisation. Cela dit, nous n’avons pas encore atteint nos objectifs. Nous voulons continuer à grimper, au classement. Il doit nous rester une bonne quinzaine de matchs à jouer. Il faut se concentrer sur nos prochains défis.»

JOHNSON AFFAMÉ

Le directeur général MacFarland a fait une autre acquisition intéressante en magasinant au rayon des aubaines.

Il a rapatrié le défenseur Jack Johnson. Membre de l’édition championne de 2022, le vétéran de 36 ans s’était entendu à rabais, pour moins d’un million de dollars, avec les Blackhawks de Chicago.

Il n’a même pas joué 60 matchs avant de rentrer au bercail.

«J’ai l’impression de n’avoir jamais quitté. On ne pourrait pas imaginer une transition plus facile», commente-t-il.

«Je suis vraiment heureux de retrouver cette équipe. Le désir de gagner demeure très fort, ici. On est prêts à recommencer!»

MAG SPORTS

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2023-03-18T07:00:00.0000000Z

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