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LES CABANES À SUCRE

JEAN-LUC LORRY jean-luc.lorry@lavoixdelest.ca

Touchées de plein fouet en début de pandémie, les cabanes à sucre ont cette année retrouvé leur vigueur d’antan. Des propriétaires sondés par La Voix de l’Est disent avoir adapté leurs formules traditionnelles et leurs salles à manger affichent rapidement complet.

À l’Érablière Martin, située en bordure de la route 137 à SainteCécile-de-Milton, le téléphone ne dérougit pas depuis fin février pour y réserver une table et profiter en famille ou entre amis de la première saison des sucres sans restrictions sanitaires sévères.

« Je suis submergée de travail. Nous devons refuser actuellement des clients tellement il y a du monde. Cela nous prendrait un plus grand stationnement », indique avec enthousiasme Geneviève Boisvert, copropriétaire de l’établissement, qui a pris quelques minutes de son temps pour répondre à nos questions.

LISTE D’ATTENTE D’EMPLOYÉS

Curieusement, le personnel ne manque pas à l’appel pour faire tourner cette cabane à sucre à plein régime. « En 2022, nous avions manqué de personnel. Cette année, j’ai une liste d’attente de personnes prêtes à venir travailler chez nous. Nos affaires vont très bien et j’en suis très contente », souligne Mme Boisvert. L’Érablière Martin compte 250 places assises.

À l’Érablière Bernard, à Granby, on a repensé le plan d’affaires de l’entreprise pour survivre pendant la crise sanitaire. Les deux salles à manger, qui permettaient de recevoir 140 convives avant la pandémie, ont été transformées en atelier de cuisine.

DES BEIGNES PAR MILLIERS

« Cet aménagement nous a permis de répondre aux besoins pour fournir aujourd’hui environ 100 points de vente à l’échelle régionale auprès desquels nous commercialisons les produits de l’Érablière Bernard comme nos fameux beignes aux patates trempés dans le sirop d’érable », explique Cathy Bernard, copropriétaire de l’institution. Ce dessert maison est populaire puisque l’entreprise est sur le point de débuter la fabrication de beignes dans un bâtiment situé sur le site de la cabane à sucre. On vise cette année la production de 5000 douzaines de beignes par semaine.

Cette entreprise familiale, aujourd’hui centenaire, n’a pas pour autant délaissé le concept du traditionnel repas de cabane. « Nous avons transformé notre ancienne terrasse en une salle de réception chauffée qui peut accueillir jusqu’à 60 personnes. » Par contre, en raison d’un manque de main-d’oeuvre, Mme Bernard a abandonné la formule du service aux tables. « Chaque personne reçoit dans son cabaret l’ensemble de notre menu gourmand. Ce qui n’est pas consommé sur place peut être emporté à la maison », mentionne Cathy Bernard.

L’érablière compte environ 5000 entailles. « Nous avons vécu une présaison, en produisant déjà une centaine de gallons de sirop. La vraie saison des sucres qui débute la mi-mars jusqu’à début avril semble bien s’amorcer », souligne Mme Bernard.

BRUNCH DES SUCRES

Au Chalet de l’Érable, à SaintPaul-d’Abbotsford, le manque de personnel se fait ressentir. Ses propriétaires ont décidé d’adapter leur formule brunch habituelle pour la saison des sucres. « Nous avons un buffet qui réduit le gaspillage

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2023-03-18T07:00:00.0000000Z

2023-03-18T07:00:00.0000000Z

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