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Péréquation : Québec, le mendiant de la confédération?

dgermain@cn2i.ca DANIEL GERMAIN CHRONIQUE

Par rapport à la finance personnelle, c’est comme si je vous conviais à une excursion dans la banlieue lointaine, là où l’autobus ne se rend pas et où ils font de la poutine avec du fromage râpé : la péréquation.

Aucun rapport avec votre portefeuille, pensez-vous? Un peu, quand même, puisque le Québec en retire cette année 14 milliards $ de revenus sur une enveloppe de 24 milliards $.

C’est un troisième lien avec les dépassements de coût et une marge d’erreur supplémentaire. Par année. C’est plus de huit fois les baisses d’impôt accordées par Eric Girard dans son dernier budget. Par année.

Outre un sujet de chicane récurrent entre les provinces canadiennes, la péréquation est un système de partage de revenu qui sert à atténuer les écarts de richesse entre les provinces. Au premier coup d’oeil, Québec peut à cet égard avoir des allures de guenillou.

Vous direz que je ne suis pas tout à fait en phase avec l’actualité en ramenant la question sur le tapis aujourd’hui. Je ne suis pas si déconnecté que ça, une étude a été publiée cette semaine, voilà une belle occasion de parfaire nos connaissances sur le sujet, vous et moi. Sans prétendre que la compréhension du système est essentielle à votre bonheur, elle peut s’avérer utile lors de vos prochaines vacances dans les Rocheuses. Vous pourriez toujours tomber sur un Albertain qui prétendra qu’il vous entretient, puisque sa province est un contributeur net au programme alors que le Québec en est le plus important bénéficiaire.

La Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke a fait paraître jeudi un cahier de recherche intitulé Les enjeux de la péréquation. Le prétexte de cette publication repose

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2023-05-27T07:00:00.0000000Z

2023-05-27T07:00:00.0000000Z

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