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FRANÇOIS PARADIS, L’ENFANT SAUVAGE

Q Émile Schneider, ton personnage pour toi c’est…

R C’est l’enfant sauvage, l’amour d’été. D’un côté presque spirituel, c’est comme un esprit qui passe, comme des gens qu’on croise sur notre route et qu’on ne reverra jamais. François Paradis est chargé d’une volonté de ne pas être dans aucun dogme. Il va fuir tous ces cadres. Puis le moment où il décide de s’y résoudre, il ne revient jamais…

Q Pourquoi les films comme Maria Chapdelaine sont-ils toujours importants pour le cinéma québécois, en 2021 ?

R On n’a pas beaucoup de films d’époque à grand déploiement contrairement à la France, par exemple. On a l’impression que oui parce qu’on a eu Les Pays d’en haut à la télé, mais ce n’est pas vraiment le cas. […] C’est aussi un long-métrage super blanc, avec de vieilles valeurs, mais ça traduit un pan de notre histoire. On vient de là et ça explique le travail qu’on a encore à faire aujourd’hui.

C’est aussi un hommage aux bâtisseurs du Québec et des pays du Nord qui ont tellement travaillé fort pour juste habiter des lieux! C’est un acte de mémoire que l’on archive dans une oeuvre cinématographique. Maria Chapdelaine, c’est un film qui va être important, longtemps.

ARTS ET SPECTACLES

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2021-09-18T07:00:00.0000000Z

2021-09-18T07:00:00.0000000Z

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