LaVoixdelEstSurMonOrdi.ca

Des logements inspirants et abordables

KARINE BLANCHARD karine.blanchard@lavoixdelest.ca

Vivre dans un environnement bucolique axé sur les saines habitudes de vie, avec un accès à des espaces communs, et le tout sans se ruiner. Un projet nouveau genre, estimé à plus de 15 millions de dollars, verra le jour à Farnham avec la construction de 60 logements abordables à un jet de pierres de la rivière Yamaska.

« C’est un projet axé sur les saines habitudes de vie, la végétation, l’environnement. On veut mettre la rivière sur un piédestal. La Ville le voit aussi de cette façon-là. Elle voit le projet comme la première pierre de la revitalisation du centre-ville », illustre Mathieu Aubry, copropriétaire avec Brendan O’Down d’Investissement MB, qui est le grand manitou du projet.

Les promoteurs se sont portés acquéreurs d’un lot situé sur la rue Meigs, près du parc linéaire Conrad-Blain, à distance de marche de tous les services essentiels offerts au centre-ville. Deux immeubles de 28 et 32 logements au look contemporain seront construits et interreliés par un stationnement souterrain.

De nombreuses particularités rendent le projet unique, une première en son genre à Farnham, mais qu’on retrouve dans d’autres villes québécoises.

Les bâtiments de quatre étages, équipés d’ascenseur, compteront principalement des logements 3 1/2 et 4 1/2 de différentes superficies. Trois d’entre eux seront entièrement adaptés pour accueillir des locataires à mobilité réduite.

UN LOGE PROTOTYPE POUR LE COMMUNAUTAIRE ?

Pendant 10 ans, le prix des 60 logements sera fixé à 90% de celui du marché, et sera régi en fonction d’une évaluation agréée par la SC⋆L

Un espace a été réservé pour la réalisation d’un prototype, explique M. Aubry. Un grand logement de quatre chambres équipées de leur salle de bain privée et d’espaces communs sera construit. Un bureau destiné à accueillir un professionnel sera aussi aménagé à même ce logement.

« On veut voir avec les organismes ce qu’on peut faire. Le logement pourrait peut-être accueillir des gens vivant avec une déficience intellectuelle ou des femmes monoparentales. Les gens auront leur espace de vie avec leur propre salle de bain, mais la cuisine et le salon seront partagés », détaille M. Aubry.

Aucun véhicule ne sera visible à l’extérieur du bâtiment puisque le stationnement intérieur disposera de 63 cases. Deux voitures communautaires électriques seront également mises à la disposition des locataires. Un parc et une terrasse occuperont la zone située entre les deux bâtiments et rejoindront le parc Conrad-Blain situé aux abords de la rivière et de la future place publique. Des jardins communautaires ont également été prévus. « Ce sont des espaces de vie pour socialiser », décrit le

promoteur.

Un centre d’entraînement verra aussi le jour et sera accessible aux locataires. « Il est aménagé de façon à ce que des professionnels puissent passer pour donner des conseils sur la mise en forme, les saines habitudes, l’entraînement, l’alimentation », détaille-t-il.

Les logements se veulent une formule tout inclus : électroménagers, eau chaude, électricité, câblodistribution et accès à internet seront offerts. « Ça vise les jeunes professionnels, des retraités, des personnes âgées, des gens qui ont une autonomie plus limitée », énumère M. Aubry.

PRIX INFÉRIEUR AU MARCHÉ

Ce qui distingue également ce projet immobilier est l’abordabilité des loyers. Les promoteurs participent au programme BâtiFlex de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) afin de construire « de beaux immeubles avec un coût le moins cher possible pour louer à un prix le plus bas », indique l’homme d’affaires.

L’entreprise a opté pour ce type de programme puisqu’elle jugeait que « le prix des logements est exorbitant », déplore son représentant. Le programme l’oblige à fixer le prix du loyer à la hauteur de 90 % du prix du marché. Ce prix du marché sera déterminé par une firme mandatée par la SCHL. Pendant 10 ans, le prix de ces 60 logements sera donc régi par la SCHL en fonction de l’évaluation agréée.

« En gros, on se doit de suivre le prix du marché. Si l’an prochain, les prix sont similaires, on va les suivre de façon similaire, précise Mathieu Aubry. Ce programmelà fait en sorte que notre mise de fonds est réduite, donc ça permet de réaliser plus de projets. »

Les travaux débuteront à la mi-septembre par la démolition d’une résidence située sur le lot de la rue Meigs. Le premier immeuble qui sera construit devrait être celui comptant 28 unités. La première étape sera la construction du secteur souterrain. Les premiers locataires pourraient prendre possession de leur logement à la fin de l’été 2022 tandis que le deuxième immeuble devrait être livré à l’automne 2022.

LA VOIX DE FARNHAM

fr-ca

2021-09-18T07:00:00.0000000Z

2021-09-18T07:00:00.0000000Z

https://lavoixdelest.pressreader.com/article/282540136472116

Groupe Capitales Media