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À LA RECHERCHE DE LA PERFECTION

Nouveau botteur des Alouettes, David Côté sait qu’il doit mettre des points au tableau

MICHEL TASSÉ michel.tasse@lavoixdelest.ca

Choix de cinquième ronde des Alouettes à l’occasion du dernier repêchage de la Ligue canadienne de football, David Côté a dû travailler dur afin de mériter un des deux postes de botteur de l’équipe. Et s’il y a quelqu’un qui est au fait de la précarité de l’emploi, c’est bien lui.

Produit du Rouge et Or de l’Université Laval, avec lequel il a remporté une Coupe Vanier, Côté a la responsabilité des bottés de placement, des convertis et des bottés d’envoi. Il a jusqu’ici réussi sept de ses 11 placements et sa moyenne sur les bottés d’envoi est de 65 verges.

« Je suis plutôt content de mon début de saison, explique l’athlète de Québec. Ce n’est pas parfait, c’est certain, mais mes patrons ont l’air satisfaits. Mais quand tu es botteur, tu vises toujours la perfection. »

Bien sûr, ça prend une solide technique pour être un bon botteur. Mais ça prend aussi une solide force mentale afin de répondre à la pression. Le nombre de fois où les botteurs ont la victoire au bout du pied sur le dernier jeu du match avec des milliers de personnes qui crient dans leurs oreilles…

« Ma job, c’est de mettre des points au tableau. Les entraîneurs s’attendent à ce que je mette des points au tableau. Il faudrait toujours être parfait, mais c’est impossible. Mais c’est vrai que si tu n’es pas capable de prendre la pression, ce n’est pas un travail pour toi. Il faut être fait fort pour faire ce boulot-là. »

Côté dira qu’être botteur, « c’est un peu pratiquer un sport individuel dans un sport d’équipe ».

« J’ai longtemps joué au soccer. C’est un peu comme le gardien. Le gardien au soccer et au hockey, dans le fond. Tous les joueurs au sein d’une équipe de football ont de la pression, mais celle du botteur est différente. »

SE SPÉCIALISER

Au football scolaire, David Côté était botteur et receveur de passes. Il avait du plaisir aux deux positions. C’est lorsqu’il est arrivé au cégep, au Campus Notre-Damede-Foy, qu’il s’est spécialisé.

« J’avais l’impression que j’aurais davantage de temps de jeu comme botteur et les entraîneurs étaient ouverts à ce que je sois botteur à temps plein. Avec le recul, quand je regarde ça, ça a été une bonne décision. »

Côté a fait sa marque au cégep, puis à l’université. S’il n’a jamais véritablement rêvé de faire carrière chez les pros, il a commencé à se rendre compte qu’il avait des chances de percer lorsqu’il a commencé à recevoir différentes invitations alors qu’il défendait les couleurs du Rouge et Or.

« À un moment donné, tu reçois une invitation pour un combine. Puis, pour un camp aux États-Unis. Et on te dit que tu as des chances d’être repêché. L’idée de devenir professionnel, ça s’est implanté très graduellement dans ma tête. »

Mais lorsqu’il a été repêché par les Alouettes, il était heureux. Très heureux même.

« Les Alouettes, ça a toujours été mon équipe. Plus jeune, je partais souvent de Québec pour venir les voir jouer à Montréal. Et il y a quelque chose de l’fun à jouer pour l’équipe qui représente le football professionnel au Québec. Ce sont les Alouettes de Montréal, mais ça pourrait être aussi bien les Alouettes du Québec. »

UN GROS POTENTIEL

Les Alouettes (2-2) reçoivent les Lions de la Colombie-Britannique (3-2) samedi soir au Stade Percival-Molson. Les Oiseaux ont connu des hauts et des bas depuis le début de la saison et il serait temps que l’équipe se mette véritablement en marche.

« Il y a du gros potentiel ici, reprend David Côté. Il y a du talent partout, il y a du potentiel et les entraîneurs sont investis. Le meilleur est à venir, c’est clair. »

Côté, 24 ans, avoue se sentir bien avec les Alouettes.

« Les gars se tiennent, l’esprit d’équipe est bon. On travaille fort sur le terrain, mais on voit que tout le monde travaille fort dans tous les départements de l’organisation. Comme on dit, la vibe est bonne. Les Alouettes ont eu leurs belles années, il y a eu une baisse, mais on veut remonter, on veut revenir au top. C’est agréable de faire partie d’une organisation qui est en pleine remontée. Je dirais même que c’est très inspirant. »

MAG SPORTS

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2021-09-18T07:00:00.0000000Z

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