VINCENT LÉVESQUE, UN CADEAU VENU DE CHAMBLY

Il n’y a pas si longtemps, plusieurs se demandaient qui allait bien pouvoir mener l’attaque des Inouk cet automne. Une partie de la réponse se trouvait une quarantaine de kilomètres plus loin sur la route 112. La formation granbyenne a notamment profité du repêchage de la dissolution des Forts de Chambly pour obtenir le vétéran Vincent Lévesque.

Mettons les choses au clair : la disparition d’une concession ne constitue jamais une bonne nouvelle, peu importe la ligue. N’empêche que ce triste dénouement a aussi permis aux Inouk de greffer Ludovic Lehoux, Médéric Roy et Alexandre Viens à leur offensive.

« J’étais au courant des difficultés de l’équipe à Chambly, que son futur n’était pas assuré. On a été informé dès le départ, donc c’était loin d’être une surprise », a indiqué Lévesque en entrevue avec La Voix de l’Est cette semaine.

En fait, le résident de SorelTracy était plutôt heureux de s’amener à Granby, d’autant plus que sa tante peut l’héberger à l’occasion.

« On m’avait dit que les Inouk étaient une organisation sérieuse et assez prestigieuse, et j’ai pu confirmer tout ça à mon arrivée ici. La nouvelle direction veut clairement inculquer une attitude positive », a souligné Lévesque, un ailier gauche de 5 pieds 10 et 160 livres.

« Mon intention est de connaître du succès individuellement, mais surtout de gagner en tant qu’équipe. »

VITESSE ET LEADERSHIP

Présent au camp d’entraînement des Forts en 2020, Vincent Lévesque avait déjà un profil intéressant après une très bonne saison dans le circuit collégial. La deuxième vague de la pandémie a ensuite fait des ravages dans la Ligue junior AAA, mais la porte s’est éventuellement ouverte pour lui au niveau junior majeur. Lévesque a donc amassé un total de quatre parties avec les Saguenéens de Chicoutimi. On l’a utilisé dans différents rôles, un peu à la manière d’un Paul Byron.

Toutefois, force est d’admettre que ses chances de conserver un poste dans la LHJMQ à 20 ans étaient plutôt minces. Encore une fois, ce sont les Inouk qui en sortent gagnants.

« J’ai aussi un bon sens du jeu, mais ma vitesse a toujours été ma plus grande force. Je veux bien sûr contribuer offensivement et jouer un rôle de leader pour amener l’équipe à un autre niveau », a affirmé Lévesque, qui a repris le numéro 19 laissé vacant par le prolifique Louis-Philippe Denis.

Après une récolte de trois points en autant de matchs préparatoires, le natif de Sherbrooke a marqué à ses débuts officiels dans l’uniforme granbyen la semaine dernière. Il évoluait alors sur trio complété par Lehoux et Jérémy Rainville, qui était toutefois suspendu pour la visite des Shamrocks du West Island vendredi soir.

Le calendrier régulier vient à peine de débuter, mais les Inouk montrent certainement des signes encourageants.

« Notre attaque est solide et très profonde, pas de doutes là-dessus. On s’est aussi beaucoup amélioré à la bleue durant le camp. L’arrivée de David Provencher devant le filet a aussi effacé le dernier point d’interrogation dans mon esprit », a résumé Lévesque.

« Oui, ça devrait être une belle saison ! »