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UNE PROMOTION... DANS LE DÉSERT!

SYLVAIN ST-LAURENT sstlaurent@ledroit.com

Gros running gag dans les bureaux où travaillent les entraîneurs des Coyotes de l’Arizona, en début de semaine.

C’est bon, les gars. On peut enfin se mettre au travail !

Cette blague a été lancée quand les Coyotes ont envoyé un communiqué de presse annonçant l’embauche de Mario Duhamel, à titre d’entraîneur adjoint.

C’est un gag, parce que le communiqué de presse annonce une vieille nouvelle. Duhamel s’est joint — officieusement — aux Coyotes au début du mois de juillet. Sa famille s’est déjà installée dans une maison, dans le désert. Ses enfants ont commencé l’école !

Duhamel a choisi d’en rire. Il semble de bien bonne humeur, de façon générale.

À Phoenix, son vieux copain André Tourigny lui offre une deuxième chance de travailler dans la Ligue nationale de hockey.

Il lui offre même une promotion, dans un certain sens.

Entre 2013 et 2015, lors de son premier tour de piste, il était responsable de la vidéo, avec l’Avalanche du Colorado.

Avec les Coyotes, il aura un contact plus direct avec les joueurs. Il sera entre autres responsable des spécialistes de l’infériorité numérique.

« Il n’y a pas de petits rôles », insiste l’homme de 46 ans.

« Au Colorado, j’avais un peu l’impression de me retrouver dans un laboratoire. J’ai appris beaucoup. Ici, on me confie un rôle différent. Et je me sens prêt à faire face à cette opportunité-là. »

Duhamel sait qu’il doit beaucoup à Tourigny.

En 2017, au terme d’un court et plus ou moins fructueux séjour derrière le banc des Olympiques de Gatineau, il avait besoin d’un nouvel endroit où retomber sur ses pattes.

Il n’a pas eu besoin de déménager à l’autre bout du pays. Il n’a eu qu’à traverser un pont. Il a passé quatre années dans un rôle d’entraîneur associé au sein du très riche programme des 67’s d’Ottawa.

« L’été dernier, j’ai eu un choix à faire. J’avais deux opportunités et j’avais l’impression que, dans un cas comme dans l’autre, je ne pouvais pas perdre. Si je n’avais pas accepté le poste qu’on m’offrait, ici, j’aurais pu rester avec les 67’s et devenir entraîneur-chef. »

Duhamel maintient que l’attrait de la LNH n’a pas été le seul facteur qui a fait pencher la balance du côté des Coyotes.

« On offre une belle opportunité à toute ma famille. Les enfants ont 13, 11 et 8 ans. Ils vont pouvoir vivre dans un milieu anglophone, aux États-Unis. Ils vont pouvoir vivre des expériences nouvelles. Un déménagement, ce n’est jamais évident. Mais ils n’ont pas trop mis de temps à s’intégrer à leur nouvel environnement. »

RECONSTRUCTION

Duhamel ne s’est certainement pas joint aux Coyotes dans l’espoir de remporter la coupe Stanley rapidement.

L’équipe des communications a tardé à envoyer le communiqué de presse de son embauche, mais on ne peut pas dire qu’elle a chômé. Elle a passé les derniers mois à expliquer toutes les transactions complétées par le directeur général Bill Armstrong.

Dans un élan qui nous rappelle vaguement celui des Sénateurs d’Ottawa, les Coyotes ont fait table rase, ces derniers mois.

« Nous avons maintenant une belle opportunité de faire mentir tous les grands connaisseurs », lance Duhamel, un sourire dans la voix.

Il parle des gens qui prédisent aux Coyotes la cave du classement.

« La direction nous a expliqué sa vision. Nous sommes d’accord. Le plan est clair. Il ne nous reste plus qu’à attaquer chaque jour avec des standards très élevés. Nous avons une culture d’organisation à développer. »

MAG SPORTS

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2021-09-18T07:00:00.0000000Z

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