Golf de Saint-Césaire : sympathique comme ses proprios et son personnel !

Il me semble que c’était hier… En 1994-1995, je me souviens d’avoir adoré le jeu et surtout la vitesse d’un petit ailier des Cantonniers de Magog. Le jeune en question portait le numéro 18. Il s’appelait Nicolas Campbell.

Puis, cinq ou six ans plus tard, je me souviens aussi que l’un de mes amis-recruteurs, en l’occurrence le colosse Pierre Fredette, qui travaillait à la fois pour le Titan d’Acadie-Bathurst et pour l’Intrépide de Gatineau, m’avait parlé en début d’année d’un jeune défenseur du nom de Yan Moniqui, dont il appréciait particulièrement le jeu.

Incidemment, les deux ont connu de belles carrières au hockey mineur et par la suite, ils ont tous deux évolué dans la LHJMQ. Nicolas avec les Prédateurs de Granby et les Screaming Eagles du Cap-Breton tandis que Yan est allé rejoindre Pierre avec le Titan dans la péninsule acadienne.

Plus d’une vingtaine d’années se sont écoulées depuis que j’ai vu évoluer ces deux jeunes pour la dernière fois.

Devenus des adultes, ils travaillent tous deux maintenant pour le compte du Club de golf de Saint-Césaire. Nicolas est l’un de ses quatre copropriétaires, alors que Yan s’occupe de gérer tout ce qui concerne sa restauration et son service de bar.

Il y a quelques jours, pour les bienfaits de cette chronique, j’ai retrouvé les deux compères lors d’une ronde de golf à laquelle a pris part aussi Yannick Campbell (le grand frère de Nicolas), lui qui en plus d’être également l’un des copropriétaires du club en est le directeur des opérations.

Si quelqu’un avait eu l’audace de nous suivre durant les quelque 4 heures 30 qu’a duré notre ronde, nous entendant jaser autant de hockey que de golf, il aurait sans doute cru assister à de belles retrouvailles entre chums.

Car au fond, cette franche camaraderie, c’est effectivement ce qui caractérise l’endroit : un club sympathique tout comme ses proprios et son personnel !

« Depuis que nous quatre – quatuor qui compte Pierre-Luc Paquette (responsable des tournois, groupes, ligues tout en étant le surintendant du terrain), Yannick Campbell (directeur des opérations), Nicolas Campbell (gestion quotidienne et service aux membres) et Richard Lacroix (investisseur) – nous sommes portés acquéreurs du parcours en 2015, nous sommes préoccupés à apporter une attention particulière à une foule de petits détails en ce qui a trait au service à la clientèle. C’est ce qui, à mon avis, nous a permis d’atteindre rapidement notre vitesse de croisière », de m’expliquer d’entrée de jeu le cadet des frères Campbell, qui prenait place à mes côtés dans la voiturette.

« Et on ne se contera pas d’histoires : la pandémie nous a beaucoup aidés, nous amenant entre 20 et 30 joueurs de plus chaque jour, ce qui a fait en sorte qu’au bout du compte, nous avons observé une augmentation d’environ 2000 à 3000 rondes jouées de plus par année par rapport aux saisons précédentes. Le résultat, c’est qu’il se joue présentement aux alentours de 35 000 rondes de golf ici par année », a-t-il poursuivi non sans fierté.

Pour avoir effectué la tournée de nombreux clubs de la région depuis les cinq dernières années, je peux vous certifier que cet exploit est loin d’être banal.

« Il y a aussi le fait que nous avons mis la main sur un club au sein duquel les membres sont tissés serré et dès qu’ils sont en mesure de venir y jouer, ils y accourent en grand nombre, heureux de s’y retrouver. Ce fut notamment le cas lors de notre début de saison. Souvenons-nous que lors de la deuxième semaine d’avril, lorsque nous avons ouvert nos portes, le thermomètre affichait des températures au-dessus de 20 °C pendant quatre jours consécutifs. Nous avons donc reçu plus de 250 golfeurs lors de chacun de ses quatre premiers jours. Inutile de te dire que ça partait bien une saison ! », de continuer Yannick, l’aîné des frères Campbell.

« De plus, je crois qu’il serait bon de mentionner que notre clientèle s’est beaucoup rajeunie, en ce sens que l’on retrouve de plus en plus de nouveaux membres intermédiaires, soit âgés entre 21 et 40 ans. D’un autre côté, comme nos départs se font toutes les 8 minutes et que nous avons privilégié la formule croisée (départs en simultané sur les trous 1 et 10) du mardi au dimanche de 7 h à 13 h 15, nous sommes en mesure d’accueillir 256 golfeurs durant ce laps de temps, ce qui fait en sorte que notre terrain est occupé à pleine capacité sans que cela ne paraisse… C’est à mon avis, la meilleure façon de remplir un terrain tout en ayant un temps de jeu des plus raisonnables. »

Et qui dit golf rempli à pleine capacité dit aussi un service de restauration et de bar qui doit être en mesure de servir tout ce beau monde, chose qui ne semble rendre aucunement nerveux son responsable, Yan Moniqui. « C’est évident qu’avec la pandémie, ce fut assez tranquille de notre côté, même si tout le monde a suivi à la lettre les mesures sanitaires. Mais disons qu’avec notre excellent début de saison en plus des activités des membres qui ont repris de la vigueur, disons que nos chiffres sont de beaucoup supérieurs à ceux de l’an passé ! », de conclure celui qui fut auparavant assistantmaître d’hôtel dans des clubs prestigieux tels que Pinegrove et La Vallée du Richelieu. J’ai passé une très agréable journée en compagnie des frères Yannick et Nicolas Campbell (copropriétaires) ainsi qu’avec Yan Moniqui (gérant du bar et du service de restauration) au Club de golf de Saint-Césaire.