LaVoixdelEstSurMonOrdi.ca

Plus que des gagne-pains, des carrières sont possibles dans nos entreprises

Être payé pour un travail ne suffit plus. On cherche à donner un sens à toutes ces heures de labeur. L’expression « gagner sa vie » a pris une tout autre signification depuis l’avènement de la crise sanitaire.

Quand on est embauché par une quincaillerie ou un centre de rénovation, on passe de l’utile à l’agréable et vice-versa. Puis hop, la journée est terminée. Le sentiment d’être utile survient chaque fois qu’un client soumet un problème. Ma toilette coule, le froid nous fait frissonner, ma porte n’est pas sécuritaire. Autant de cas quotidiens qui peuvent amener un citoyen en désarroi, du moins dans une position d’attente et d’espoir face à sa quincaillerie préférée. L’impression de se sentir agréable pour l’autre arrive, lui, quand un client partage un projet, un rêve. Dès lors, l’aider, l’accompagner à réaliser la chambre d’enfant tant attendue, un atelier où bricoler, une terrasse où se reposer, une cour pour festoyer comble tout employé de quincaillerie. En usine ou en entrepôt, les émotions référant à l’utile et à l’agréable ne sont pas moins intenses ni fréquentes. Ici, on fait partie d’une équipe qui, comme dans le sport, doit s’entraîner et s’entraider pour réussir. L’émulation vient d’objectifs nobles à rencontrer, comme le zéro accident de travail, l’achèvement d’un prototype révolutionnaire avant telle échéance, le taux de conformité à une norme d’excellence fixée par un client majeur ou un organisme de certification de qualité. En magasin comme en manufacture, dans le secteur de la quincaillerie, le bien-être des effectifs s’est hissé tout en haut des préoccupations des gestionnaires.

PROMOTION

fr-ca

2021-09-18T07:00:00.0000000Z

2021-09-18T07:00:00.0000000Z

https://lavoixdelest.pressreader.com/article/281878711508532

Groupe Capitales Media