Devenus essentiels, ils sont prêts à vous accueillir

Le caractère utile, voire essentiel du secteur de la quincaillerie s’est imposé dès le début de la pandémie et semble s’installer à demeure. Jeu de mots facile pour illustrer à quel point le citoyen et la famille accordent de plus en plus d’importance à leur résidence. Bien plus que quatre murs sous un toit, la maison est devenue symbole de refuge. On y cherche et souvent y trouve confort et même réconfort, sécurité et plaisir.

On plaisante à peine en affirmant qu’une race d’hommes et de femmes s’est émancipée à vitesse grand V en moins de deux ans; nous l’avons baptisée l’homo bricolus. Les usines où se fabriquent les fondations, les portes et les fenêtres, les couvre-sols et les revêtements, la peinture et tant d’autres composants résidentiels opèrent à plein régime. Les quincailleries et centres de rénovation ne dérougissent pas non plus. À vrai dire, nous exagérons : aucune des entreprises du secteur n’opère à 100 %. Pourquoi donc? En raison d’une chaîne d’approvisionnement qui s’est à la fois fragmentée et alourdie. Mais principalement parce que la main-d’oeuvre n’est pas suffisante. À telle enseigne que les dirigeants et leurs effectifs se sentent certains jours à bout de souffle. D’où l’initiative d’une semaine thématique de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT). Depuis 1940, cet organisme sans but lucratif défend, informe, forme et anime une grande communauté d’affaires, aujourd’hui composée plus de mille entreprises. Celles-ci fabriquent, distribuent et vendent aux quatre coins du Québec et sur les marchés extérieurs à peu près tout ce qu’on retrouve dans une maison. Nous vous présentons un commerce et une industrie qui ont le vent dans les voiles et qui sollicite l’engagement de la population et des élus pour arriver à pleinement jouer le rôle-clé attendu d’eux. Car quand le bâtiment va, ne dit-on pas que tout va!