Les premières lignes de mon récit
CHARLOTTETOWN, ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
11-01-2018
Je regarde la peau de M. se soulever, puis redescendre – doucement. La tête dans son cou, j’observe les milliers de lignes à l’orée de ses cheveux.
Spectatrice de premier plan.
25-01
Un homme quitte le Café Timothy’s et il a une tresse française sur le côté de la tête. Comme si tout devant être là, est là. Rien ne manque. C’est complet.
Je pense que même si on vit dans un paradis, l’important est de pouvoir en sortir. Il faut pouvoir aller quelque part. J’habite dans un paradis. Il y a des champs tout autour, mais j’ai besoin de la forêt pour que personne ne me voie.
Extrait de Potrei amarti: je pourrais t’aimer, de Billie-Anne
Leduc
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2021-09-18T07:00:00.0000000Z
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