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Les propriétaires du Centre de danse Dufferin se relèvent

KARINE BLANCHARD karine.blanchard@lavoixdelest.ca

Une semaine après l’incendie qui a détruit leur grand projet, les propriétaires de l’École de danse Dufferin de Granby se relèvent un pas à la fois du sinistre. Des démarches sont en cours avec l’assureur pour connaître leurs options, dont celle d’une éventuelle reconstruction. À contrecoeur, ils ont annulé la session des cours offerts cet automne.

« C’est un imprévu qui a brisé le coeur de beaucoup de personnes », affirme Samantha Desmarais, la fille de Josée Fausse et Sylvain Desmarais, les propriétaires du centre où ils opéraient leur École de danse internationale. Encore secoués par les événements, ils ont préféré que leur fille s’adresse à La Voix de l’Est en leur nom.

La construction de l’École de danse

Dufferin, en 2004, fut un projet d’une grande envergure auquel ils ont été nombreux à mettre l’épaule à la roue. « C’est grâce à l’implication de plusieurs personnes que ça a été possible. C’est un gros projet commun », raconte la jeune femme.

L’incendie d’origine électrique qui a éclaté la semaine dernière dans le bâtiment qui abritait également l’école de danse Maryse Blanchard, et dont les pertes dépassent le million de dollars, a ébranlé de nombreux clients et amis. Une pluie de témoignages a déferlé, notamment sur les réseaux sociaux. « Ils vont inévitablement se relever, dit Mme Desmarais à propos de ses parents. Mais il y a un énorme deuil à faire. »

Après deux années difficiles en raison de la pandémie, une nouvelle session de cours s’apprêtait à être lancée lorsque le sinistre est survenu. « La semaine dernière, c’était le début de la nouvelle session. Elle s’annonçait presque normale. Tu as une lueur d’espoir et du jour au lendemain, tout ce sur quoi tu as travaillé s’envole. »

Les propriétaires ont étudié la possibilité de se tourner vers une autre salle pour offrir leur programme, mais la démarche n’a pas été concluante, notamment pour des raisons de disponibilités et de frais.

« Ça fait deux ans qu’on vit constamment dans l’incertitude en raison de la COVID, poursuit-elle. On a décidé que ça ne valait pas la peine de mettre un stress supplémentaire. On veut aussi offrir l’occasion à nos élèves de se laisser le temps de se retourner de bord. »

Les propriétaires ne savent pas encore si le Centre de danse sera reconstruit. Des démarches sont en cours avec leur assureur. « On attend de voir si on peut reconstruire et dans quelles conditions. On n’a aucune idée des options qui nous seront offertes. Et si on décide de construire, c’est possible qu’il y ait de grands délais », explique Samantha Desmarais, en précisant qu’aucune décision n’a été prise pour le moment.

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2021-09-18T07:00:00.0000000Z

2021-09-18T07:00:00.0000000Z

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